Dans sa dernière création, Ève Chariatte questionne notre rapport à la nuit

Les 22, 23 et 24 mars derniers, la danseuse performeuse jurassienne Ève Chariatte présentait sa dernière création intitulée "Ce qu’on doit à la nuit" au Théâtre du Jura. Une pièce qui invite à la réflexion et qui inspecte le monde de la nuit sous toutes ses coutures.
Accompagnée par la danseuse lituanienne Ula Liagaité, Eve Chariatte nous guide dans une déconstruction du concept de nuit, dépeint en plusieurs tableaux.
Accompagnée par la danseuse lituanienne Ula Liagaité, Eve Chariatte nous guide dans une déconstruction du concept de nuit, dépeint en plusieurs tableaux.

Accompagnée par la danseuse lituanienne Ula Liagaité, Eve Chariatte nous guide dans une déconstruction du concept de nuit, dépeint en plusieurs tableaux.

Lucas Dubuis, Forum Culture

Élise Unternaehrer
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Lorsque le public arrive au Théâtre du Jura, il est accueilli par un parterre de bougies, flammes au vent. À l’intérieur aussi, le hall a troqué ses néons contre de petites bougies, qui diffusent une chaleur tamisée.
La pièce n’a pas encore commencé, mais les habitudes des spectateurs sont déjà bousculées. On patiente à la Guinguette ou dans le hall, et on s’acclimate doucement à la pénombre. Pour dire vrai, il faut peu de temps pour se sentir confortable dans cette ambiance duveteuse. On se sent en sécurité, la nuit nous offrant ses services de voile protecteur, enrubannant nos apparences approximatives.
Les voix des discussions émanent, feutrées. Le rythme nocturne semble naturellement nous inspirer une certaine lenteur.
Éteindre la lumière
Le spectacle dure une heure, mais c’est...

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